Noël, c’est couic !

L’heure du réveillon de Noël a sonné avec tout ce que cela implique : la joie des cadeaux au pied du sapin, les bons petits plats sur la table, les lumières joyeuses des guirlandes et la réunion de tous les membres de la famille. C’est en principe ce qui arrive. Sauf pour Anton qui subit les effets des conflits familiaux. « Parfois, la colère des adultes est si terrible qu’il n’y a plus rien à comprendre et plus rien à faire », estime le jeune garçon de cette histoire imaginée par Christophe Honoré. Au départ, c’est Anton qui semble le perturbateur. On lui reproche d’accumuler bêtise sur bêtise et puis renversement de situation, c’est son papa le vrai trouble-fête. Un mot de trop, une parole malheureuse et voilà que ça dérape. Le papa d’Anton décide de partir sur un coup de tête, avant l’arrivée des autres invités. Mais une tempête de neige, une glissage sur la route, une crèche vivante dans un petit village perdu au milieu de nulle part et un rôle ingrat d’âne à tenir vont changer les données de la situation. Anton et son papa vont reprendre la route, en direction de la maison familiale, celle de « mémère » qui n’a qu’une envie : avoir tout le monde auprès d’elle pour fêter Noël. Ce qui est bien vu, c’est la tension du conflit prêt à éclater, le poids des non-dits, l’inquiétude de l’enfant qui assiste à une prise de bec familiale…