De la fenêtre de sa maison, Hortense, accompagnée de sa poupée et son chien, peut observer l’arrivée du grand bateau qui arrive sur le port : La Fleur des Vagues. Chaque jour, et même plusieurs fois dans une même journée, Hortense observe et raconte à ses compagnons comment les passagers descendent, où ils vont, que font les voitures et ci et ça. Mais, un matin, Hortense a beau guetter, La Fleur des Vagues ne vient pas. Hortense retrouvera-t-elle son bateau ?

Les mots chantent dans cet album, jouant sur les répétitions et les sonorités. Quant aux couleurs et aux dessins, ils créent un univers apaisant et reposant. Ainsi, le lecteur est rapidement emporté dans le voyage et la vie d’Hortense, cette petite fille si attachante. Puis, au fil des pages, les images et les mots suggèrent la différence d’Hortense, et l’histoire gagne alors davantage encore en poésie et en symbolique. Délicate, l’histoire de La Fleur des Vagues est toute en nuances : elle incite doucement au rêve et à la découverte…

Déborah Mirabel

Présentation par l'éditeur

Le ciel était bleu et bleu. La mer était bleue et bleue. Il n y avait pas de vent pour caresser l île ce jour-là.
Hortense est à la fenêtre de sa maison. Comme chaque matin, elle montre à Soaz sa poupée et à Chien-Gris le grand bateau qui se profile à l horizon. C est La Fleur des vagues. Mais un jour, son bateau ne vient pas se ranger le long du quai. Le port reste vide, un peu triste. Les saisons passent et toujours pas de Fleur des vagues...
Arrive l été où Hortense part en voyage avec ses parents : direction Paris, chez pépé et mémé. Hortense découvre alors le pont, grand et long qui relie son île au continent. Mais elle n a pas oublié La Fleur des vagues. Elle reste à l affût... jusqu à découvrir son bateau dans le ciel gris de Paris. « Sans doute cherche-t-il une autre île, lui expliquera son grand-père. Toi aussi, un jour, tu partiras chercher une autre île. »

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