Killing November

November se retrouve du jour au lendemain à Absconditi, une étrange académie qui propose des cours de tir à l'arc, de lancer de couteaux et de fabrication de poisons. L'adolescente ne connaît pas les raisons de sa présence dans cette école très sélective où les élèves ne se parlent pas, se jaugent d'un regard et semblent tous détenir un secret qu'ils taisent soigneusement. Accusée de meurtre et sans aucun moyen de communiquer avec l'extérieur, November n'a pas d'autre choix que d'essayer de survivre dans ce milieu 100% hostile…

Adriana Mather signe un huis-clos addictif dans un pensionnat bourgeois où évoluent des adolescents sans scrupules, prêts à user de leurs dons (imitation d'accents, tirs, empoisonnement...) pour diviser les clans ou carrément supprimer des camarades. La naïveté de l'héroïne se révèle touchante et amusante au début, mais rapidement incompatible avec l'endroit. Son challenge ? Découvrir ses compétences, faire le tri entre les personnes dignes de confiance et les autres, et connaître les raisons de sa présence à Absconditi. L'adolescente relève les défis sans se laisser impressionner, mais sans non plus boucler la boucle puisqu'il s'agit du premier volume d'une série. Si l'intrigue tient bien la route, certains passages mériteraient d'être raccourcis.