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Date de publication
Age-cible

Voleur de vies

Roman
à partir de 15 ans
: 9782874231025
9.00
euros

L'avis de Ricochet

Lézard, dix-neuf ans et beaucoup de haine, a oublié son vrai prénom (Dédé). Lézard est un voleur à la tire dans Paris, un voleur de portefeuilles encore sans échec, encore inconnu de la police. Lézard est aussi un sentimental à sa façon, puisqu’il garde les pièces d’identité de ses victimes, auxquelles il invente des vies. Lui qui estime n’être personne, il existe ainsi par procuration…

Un jour, Lézard tombe sur Méduse, de son vrai prénom Mélusine. A peine majeure, la jeune fille de la bonne bourgeoisie veut s’encanailler. Lézard, attiré par sa beauté et son effronterie, n’hésite pas et Méduse devient sa petite amie. Il lui apprend les rudiments du vol, jusqu’à en perdre ses moyens et risquer de se faire prendre.

Mais Méduse a une idée dans la tête : elle veut faire se rencontrer Lézard et son écrivain de polars préféré, André Ducastel. Lézard a volé le portefeuille de Ducastel il y a quelques mois ; l’apprenant, Méduse invente toute une histoire pour voir son rêve se réaliser. Lézard sombre dans la confusion lorsqu’il entame la lecture du dernier livre de l’auteur, intitulé Voleur de vies…

La pirouette finale, qu’on n’avait pas vue venir, est jolie, invitant à réfléchir sur la façon dont la vie et l’imagination d’un écrivain se mêlent, sur la « réalité » d’un personnage auquel on a accordé une histoire d’enfance, une psychologie d’adulte compliqué, des envies pas très claires mais très fortes… Un auteur aussi « vole des vies ». Cette fin explique et excuse (à mon sens) l’aspect redondant et ténu de la grande première partie, chassé-croisé assez typé entre un voleur au passé cabossé et une jeune fille amatrice de sensations fortes. De fait, si André Ducastel avait vraiment écrit Voleur de vies, je n’aurais pas aimé son ouvrage, à l’exception donc des dernières pages.

L’impression globale que laisse le roman est celle d’une expérimentation, brutale voire osée (Lézard sait qu’il s’exprime avec vulgarité), forcément intéressante, mais aussi très calibrée par Frank Andriat lui-même. Le naturel de la lecture, le développement d’une intrigue au milieu est en quelque sorte caché par la démonstration finale.

Présentation par l'éditeur


Il a dix-neuf ans. Son surnom, c'est Lézard, parce qu'il se faufile dans la ville, se glisse entre les passants et leur vole leur portefeuille. Il a une manie particulière, il conserve les cartes d'identité de ses victimes, se construit mille vies à partir de celle des autres... Lorsque Lézard rencontre Méduse, tout bascule vers un destin inattendu. Finalement, qui vole qui ?

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