Myriam passe ses vacances d'été chez ses grands-parents à « La Randonière », en compagnie de sa sœur et ses cousins. Tout se passe bien jusqu'au jour où, lors d'une partie de jeu de « si j'étais », Myriam est qualifiée d'huître. Furax qu'on l'identifie à ce mollusque qu'elle trouve particulièrement repoussant, elle se venge en se glissant dans la peau du coquillage. Elle prend des bains interminables, devient muette et reste prostrée toute la journée. Suite à un accident de la route, Myriam quitte sa coquille pour retrouver les siens qui lui on glissé sous son oreiller une perle, « celles que fabriquent les huîtres pour se protéger des petits cailloux qui les embêtent ».

La trame du récit se construit autour d'un quiproquo, d'un malentendu aux conséquences funestes pour l'ensemble des protagonistes. En se vengeant Myriam s'auto-punit, gâche ses vacances et celles des autres. Exprimer sa colère eut été une alternative plus judicieuse et moins coûteuse, mais pas encore envisageable pour cette héroïne vexée dans son amour-propre. L'histoire se termine sur une note positive où chacun retrouve sa place en même temps que le sourire ! Un court et bon récit sur un été pas comme les autres.

Emmanuelle Pelot

Présentation par l'éditeur

Où comment le jeu le plus débile de la Terre peut sauver des vies.
Parce que ses cousins ont attribué à Myriam le rôle d'huître dans un jeu, qu'elle en est vexée, elle a décidé d'être une huître le restant de ses vacances : un mollusque invertébré et muet. Un rôle de composition !