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Date de publication
Age-cible

Les évasions perdues : Stablack, l'université de la collaboration

Bande dessinée
à partir de 13 ans
130 pages
: 9782810208777
22.00
euros

L'avis de Ricochet

Jacques Leboy, père du journaliste Thomas Legrand, narre son histoire. En 1940, cet aspirant officier de l’armée française se retrouve déporté dans un camp destiné à le former à devenir un bon soldat lorsque l’Allemagne nazie sera au pouvoir dans toute l’Europe. L’unique but de Jacques Leboy est clair : fuir, le plus rapidement possible. Ses tentatives d’évasion vont alors s’enchaîner, se soldant malheureusement par de nombreux échecs. 

Il a fallu du temps, beaucoup de temps, pour recueillir ce témoignage ; Jacques Leboy ne s’étant confié qu’à son huitième enfant. Cette déportation est bien souvent méconnue du grand public et livre un témoignage fort intéressant sur la Seconde Guerre mondiale. Il est en outre très enrichissant de découvrir les divers points de vue des soldats qui se confrontent au fil des pages et les débats politiques interrogent grandement. Aussi, le lecteur ne peut qu’admirer le courage de Jacques Leboy qui ne perd jamais de vue son objectif de fuite et de lutte. Les évasions perdues est ainsi une bande dessinée fort pertinente et bien menée, qui permet de découvrir un volet méconnu de l’Histoire : à conseiller à tous les lecteurs intéressés par la Seconde Guerre mondiale. 

Présentation par l'éditeur

Lorsque la France s'effondre en juin 1940, Jacques Leboy se retrouve comme tant d'autres déporté vers l'est sans aucune certitude sur son avenir. Arrivé au terme de son voyage au camp de Stablack, il est assigné à un segment du stalag 1A peu commun. Cette section dite « aspilag », fruit d'un accord entre les autorités nazies et le gouvernement de Vichy, était en effet destinée à n'accueillir que

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