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Age-cible

Kurt et le poisson

Sélection des rédacteurs
Roman
à partir de 8 ans
7.00
euros

L'avis de Ricochet

Kurt transporte des marchandises avec son chariot élevateur toute la journée, sur les quais d’un port norvégien. Un jour, il trouve un énorme poisson mort. Sans hésiter, il l’embarque sur son véhicule et emmène sa petite famille – une femme, une fille et deux garçons – pour un long voyage autour du monde. Pas de dépenses, puisque l’on mange le délicieux poisson ! Après New-York, le Brésil, l’Antarctique, l’Inde et la France, le poisson est fini, la famille rentre en Norvège.

Comme dans Naïf. Super (Gaïa, 2003), Erlend Loe met en scène via un narrateur omniscient un personnage qui a choisi de refuser la complexité dans sa vie. Patelin et sympathique, Kurt est complètement en marge de la société occidentale : il garde ses économies dans une tirelire-cochon, prend des vacances comme bon lui semble… Ses aventures loufoques confinent à l’absurde, et c’est très drôle. L’écriture use du même principe de décalage : le narrateur nous expose les moindres faits et discussions, sans rentrer dans la psychologie des personnages (simplicité !) : « Tu en es sûr et certain ? demande Gunnar. Sûr et certain de quoi ? demande Kurt » (p. 22). Le lecteur songe irrésistiblement à un Candide moderne : après un long voyage, Kurt décidera finalement qu’il est bien chez lui. Les nombreuses illustrations naïves en noir et blanc participent grandement à la saveur de l’ouvrage : la moustache du héros est irrésistible ! Facile à lire, Kurt et le poisson séduira les jeunes à partir de 9 ans, et les plus grands s’amuseront bien avec cette petite histoire toute simple, et qui le revendique.

Roman à partir de 8 ans
Thèmes : poisson - voyage
Note : 4/5

L'avis des internautes

Les avis exprimés ci-dessous n'engagent que leurs auteurs
le 06/27/2013 07:30

J'ai ressenti un peu d'ennui au début de l'histoire puis de l'étonnement car c'est une histoire pas commune. Je n'arrive d'ailleurs pas à en trouver le sens.
Les images ressemblent à des dessins d'enfants un peu mieux faits. Les visages sont comme caricaturés!Les dessins sont drôles et j'ai bien aimé l'histoire hors du commun.

le 06/27/2013 07:26

Kurt est comme sa moustache, rigolo comme un personnage de dessin animé. Petit,il n'aimait pas l'école. Il est cariste,son rêve depuis petit. Fantastique et drôle. Les images sont amusantes. Quand on commence à le lire,on veut vite le finir pour savoir ce que va devenir le poisson de Kurt.

le 06/01/2012 06:55

je ne l'ai pas aimer parce que il n'y a pas d'action et c'est ennuyeux

le 06/17/2008 10:44

J’aime bien cette histoire parce qu’il se passe des choses bizarres, très bizarres…

le 06/17/2008 10:43

Cette histoire est trop répétitive : arrivée dans un pays ; rencontre ; manger du poisson. Mais l’élément déclencheur, la découverte du poisson sur le quai, était bien trouvé car il sert non seulement à voyager mais aussi à donner des vacances à la famille. Erlend Loe exprime bien les détails, comme « ils boivent une tasse de café ou un autre verre de lait, voire les deux ».

le 06/17/2008 10:43

J’ai aimé l’humour et l’absurde de cette histoire, comme par exemple voyager sur le dos d’un poisson mort ! C’est fantastique. Il y a des phrases inutiles dans le texte , par exemple « Kurt a une moustache ». Je n’ai pas aimé le style des illustrations.

le 06/17/2008 10:42

Kurt travaille dans un port en Norvège. Il décide de partir en voyage car il n’a pas besoin de travailler pour se nourrir : le poisson trouvé sur le quai est très gros. La première destination est New-York, une grande ville avec des buildings où les gens ne leur portent pas attention. Le jour suivant ils sont au Brésil : les habitants sont curieux, étonnés. En Inde il rencontre un pompiste qui veut se marier avec sa fille en échange de treize zébus. Ils traversent le Pakistan, l’Iran, la Turquie, longent la côte africaine pour rejoindre l’Espagne. A la fin de tous ces voyages, il ne reste quasiment plus de poisson. Ils retournent en Norvège pour recommencer à vivre comme avant.
A chaque fois qu’ils sont dans un pays, ils décrivent le lieu, la façon de vivre. Ils rencontrent des personnages qui les aident, ou d’autres qui paraissent sympathiques, mais qui ne le sont pas.
Les illustrations sont drôles, on dirait des caricatures en noir et blanc.
J’ai bien aimé ce livre car les personnages partent à l’aventure sans savoir où, ne savent pas ce qui va leur arriver : cela donne l’impression que la famille de Kurt est libre.

le 06/17/2008 10:42

J’ai ressenti que l’auteur voulait dire que quelquefois on peut voyager mais on est mieux chez soi. Cette histoire est assez drôle. L’auteur doit avoir de l’humour car il n’a pu être écrit par quelqu’un de morose.
Les illustrations sont en noir et blanc, sans décor. Cela laisse notre imagination réfléchir. J’ai adoré l’air gros joufflu avec une moustache et peu de cheveux dessiné par Kim Hiorthoy. Le livre est petit, il peut rentrer dans une poche : c’est bien.

le 06/17/2008 10:41

Même si ce n’est pas réel, c’est agréable de lire ce livre : je ne m’ennuie pas !

le 06/17/2008 10:40

C’est une drôle d’aventure où on a l’impression que la vie est facile.

le 06/17/2008 10:40

Kurt, conducteur de chariot transpalette a une femme architecte, Anne-Lise, et trois enfants. Un soir il trouve un énorme poisson et l’emporte chez lui. Kurt et sa femme décident de faire le tour du monde et de partager leur poisson avec les habitants des villes visitées…
J’ai aimé cette histoire extravagante avec des moments inattendus : ce mystérieux soir où Kurt découvre le poisson sur le quai ainsi que le passage où ils décident de prendre des vacances sur le poisson quand il y a de l’eau ! Ils mangent tous les jours le poisson et ne boivent que du soda. Même Héléna qui est maigre devient grosse.
Certains passages sont humoristiques : la famille veut aller en Afrique et se retrouve en Antarctique ! Kurt s’ennuie à une corrida « C’est décidément n’importe quoi, leur machin. S’ils n’ont rien de mieux à faire que de lancer des piques dedans, moi je refuse de regarder ça une minute de plus ». J’imaginais Kurt grognant et marmonnant dans sa barbe qu’il n’a pas !
Les illustrations sont nombreuses, petites, en noir et blanc, humoristiques : on voit Kurt minuscule devant l’énorme poisson. D’autres nous permettent de comprendre un passage ou une phrase. Le texte commence par « Voici Kurt » : sans illustration, on ne comprendrait pas cette phrase.

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