CSU. Le Dragon rouge

Deux scènes de crime dans des ruelles de Chinatown et plusieurs victimes. Parmi celles-ci un officier de police, 36 ans, marié, père de famille. Pour résoudre cette affaire, l’agent Kate Kovacs du CSU intervient. Un idéogramme chinois tatoué sur la peau des morts : le symbole de la TDR, c’est-à-dire de la Triade du Dragon Rouge. Morgue, experts scientifiques, mafia, trafic d’armes et de stupéfiants, combats à mains nues où tous les coups sont permis…voilà ce qui attend le lecteur. Beaucoup de dialogues, des réponses courtes, un style sec, un ton très administratif de bureau de police, un récit au présent, des chapitres qui se succèdent comme des séquences de film. Tout est minuté, détaillé comme dans un story-board. On n’apprend pas grand-chose des personnages, seule compte l’affaire à résoudre. Dans cette nouvelle série désignée par trois lettres, CSU pour « Crime Support Unit », tout est dit : le lieu de l’action (L’Amérique, ici le Canada), le côté froid et efficace de cette brigade spéciale, le type d’histoires (des crimes, du sang, de la violence, des règlements de comptes…). C’est noir, froid et pro. On peut déjà suivre l’héroïne dans quatre premières aventures.