Court au théâtre 2

L’Ogre d’Aloïs de Marine Auriol : Ce véritable petit conte traite justement de la mémoire orale, de la transmission des histoires. Avec la dose d’humour culinaire indispensable quand on parle d’ogre !
Tout droit la sortie d’Yves Borrini : En des « pastilles théâtrales » (quatrième de couverture) à la sortie de l’école, l’auteur dit toute la difficulté des relations parents/enfants, et montre des adultes angoissés voire castrateurs envers leur progéniture.
L’Endroit jamais de Jean Cagnard : Plus que de théâtre, il s’agit de poésie déclamée. Par l’emploi d’images, de phrases inachevées, de questions, l’auteur exprime les incertitudes enfantines sur la vie.
Se que je ne feut pas vair : laferselle de Suzanne Lebeau : A partir de la concrétisation d’une expression langagière, Lolo se trouve flanqué d’un compagnon, celui que tout le monde appelle son « petit caractère ». Un charmant petit épisode ménager qui joue sur des jeux de voix.
Blondie de Karin Serres : Pierre s’ennuie à la campagne, ses parents lui manquent. En écho à l’angoisse de la séparation d’avec les parents, il cherche frénétiquement celle qu’il croit être sa « sœur de lait ».
Avec des sensibilités et des moyens créatifs très divers, les cinq auteurs de ce recueil, plus ou moins connus, jeunes ou moins jeunes, nous font replonger dans les comportements et les questionnements de l’enfance, certainement aussi profonds que ceux des adultes. A savourer à la lecture, à espérer en mise en scène !