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Date de publication
Age-cible

Un Grain de sable dans le Sine Saloum

Roman
à partir de 11 ans
11.00
euros

L'avis de Ricochet

Marine vit avec son père depuis que sa mère est partie en mission d’exploration sur les oiseaux en Afrique, lasse qu’elle était d’une vie un peu étriquée. La jeune fille se lie d’amitié avec Moundor, Sénégalais un peu perdu en France, et Willy, jeune Irlandais orphelin. Peu à peu un projet se monte : aller chercher au Sénégal la mère de Marine (le fameux « grain de sable au Sine Saloum », à l’occasion d’un déplacement des parents de Moundor, réalisateurs de documentaires télévisés. Avec l’aide de la professeur d’anglais, le père de Marine se laisse convaincre. Commence un périple le long du fleuve Sine Saloum. Ils trouvent finalement la mère de Marine, qui promet de ne plus fuir et de revenir en France régler les questions en suspens.

L’auteur a vécu un temps au Sénégal et sa reconstitution du pays est excellente, jusque dans les moindres détails. La découverte du pays par les yeux de Marine est sensible et vivante, via le journal qu’elle tient (voir ainsi une veillée autour d’un feu, avec chants et danses, pp. 91-92). Une carte est bienvenue en début d’ouvrage, le lecteur apprécierait peut-être un petit appendice pour expliquer quelques éléments de base, des définitions… Mais bon. Les trois protagonistes viennent d’horizons très divers mais portent tous un traumatisme dans leur passé (le 11 septembre 2001 pour Willy, son énigmatique père sénégalais pour Moundor, sa mère partie pour Marine). L’histoire se concentre autour de la recherche de Marine. Face à un père défaillant et une mère qui a fui, elle veut, non pas forcément un retour du couple parental, mais une situation claire. Son voyage au Sénégal, épaulée par ses amis et des hôtes chaleureux s’apparente à un apprentissage de la réalité du monde adulte (« J’ai regardé droit devant. Vers l’avenir. Je ne suis plus une petite fille. J’ai l’impression d’avoir passé un cap, quelque chose a changé en moi. Je suis venue ici pour retrouver ma mère et c’est comme si je m’étais trouvée moi. », p. 115). Cette idée d’une sorte de quête initiatique correspond bien, j’imagine, à un certain mode de pensée africain. Quant aux deux garçons, les fêlures se devinent chez eux, mais ne sont pas exploitées, un choix de l’auteur.

L’écriture est astucieuse : une alternance du journal de Marine (en italique) et de séquences narratives s’entrecroisent dans l’avancée de l’action. Le procédé, qui conviendrait bien au cinéma, permet de maintenir l’attention sur la longueur. J’ai pensé un temps qu’elle faisait aussi oublier la relative invraisemblance de la possibilité d’une telle mobilisation autour de le jeune fille, mais je suis peut-être là trop occidentale… De toute façon, toute l’histoire ne pourrait être que prétexte à un superbe voyage au cœur de l’Afrique, que l’on ne boudera pas.

L'avis des internautes

Les avis exprimés ci-dessous n'engagent que leurs auteurs
le 03/02/2007 19:01

ce livre est super
je l'ai lu avec l'ecole

le 12/22/2006 16:58

Ce livre m'a vraiment plu.Le vocabulaire n'est pas difficile ce qui rend le livre plus facile à lirepour des adolescents. Ce que je trouve dommage, c'est que l'on ne sait pas trop ce que représente l'illustration de la première de couverture.Le schéma de l'Afrique nous indique où se déroule l'histoire.Il y a du suspens car on ne sait pas si Marine retrouvera sa mère. Un lien fort se créer entre les trois adoléscents au cours du récit. L'histoire est plus vivante car Marine nous écrit ses journées dans son journal.Le récit est orienté sur marine puisque le passé des deux garçons est peu racontée.

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