Lunaparc en pyjamarama

L’ombro-cinéma, vous connaissez ? C’est un procédé vieux d’une centaine d’années qui, à l’aide d’une feuille de papier plastique striée que l’on glisse sur les pages, anime les images et les fait vivre sous nos doigts. Épatant et idéal pour raconter les aventures d’un petit garçon vêtu d’un pyjama à rayures et en quête d’aventures.

L’histoire débute au moment du coucher. L’enfant s’endort et ses rêves l’emmènent dans un monde tout de couleurs et de lumières, celui du Lunaparc. Après un tour aux autos tamponneuses qui circulent en tout sens, un arrêt dans le palais des glaces ou une descente vertigineuse dans les chutes du Niagara, on rejoint le grand huit et sa roue spectaculaire.
L’album grand format aux pages cartonnées se tient à la verticale : sur la partie du haut, les textes brefs et les découpages de Frédérique Bertrand, sur celle du bas, les illustrations à animer de Michaël Leblond.

Faisant suite au très réussi New York en pyjamarama, ce deuxième volet tient ses promesses et c’est avec émerveillement qu’on se laisse entraîner dans la fête. Les petits comme les grands n’hésiteront pas à enfiler la tenue rayée, puisqu’« en pyjama tout est permis ».
L’éditeur annonce pour cet automne un troisième volet, Moi en pyjamarama. Cette fois-ci, notre héros partira à la découverte de son propre corps et de ses étonnants mécanismes.

Pour en savoir plus sur l’ombro-cinéma et les aventures du bonhomme en pyjama à New York, nous vous renvoyons à la chronique Ricochet de Claude-Anne Choffat : New-York en pyjamarama