La punition de la princesse capricieuse

C’est l’histoire d'une princesse très belle mais profondément vaniteuse et orgueilleuse. Elle vit dans un monde où son statut lui confère admiration et privilèges, sans qu'elle ne reconnaisse la valeur réelle de ce qu’elle possède. Cependant, sa vie prend un tournant décisif lorsqu’elle doit suivre un prince, déguisé en musicien, qui lui impose un long périple et des travaux. Cette prise de conscience brutale lui apporte une leçon de vie essentielle.

Le conte plonge le jeune lecteur dans un voyage à travers des paysages envoûtants de déserts et d'oasis, peuplés de personnages qui évoquent des traditions riches et des mélodies captivantes. L'expérience est d'autant plus immersive que le livre est présenté en édition bilingue, avec les textes en français juxtaposés à leur traduction en arabe. Cette caractéristique permet d'apprécier pleinement la beauté de deux langues. Une fois achevée, l’histoire délivre une morale forte : apprécier ce que l’on a avant de se lamenter sur ce qui nous manque, incitant ainsi le lecteur à une réflexion profonde sur la gratitude.

Alyssa Izzo

Être une princesse peut faire tourner bien des têtes. Dans ce conte, voilà justement une princesse qui croule sous la prétention. Vaniteuse, orgueilleuse, cette jeune fille a beau être la beauté incarnée, ses habitudes et ses manières sont détestables. Mais un jour, la princesse va recevoir une bonne leçon : elle va constater à quel point son quotidien était jusqu’alors simple et facile en découvrant les tâches ménagères et les durs travaux de la vie réelle. Alors, une fois la leçon apprise, la princesse sera, enfin, une véritable princesse.

Ce conte égyptien plonge immédiatement le lecteur dans un grand voyage. Les paysages font traverser déserts et oasis, les personnages rencontrés font résonner des musiques mélodieuses et le lecteur ne peut que se sentir projeté au sein de cet univers si lointain de son quotidien. Aussi, parce que l’édition propose de découvrir la version française apposée à celle écrite en arable, le lecteur peut savourer la double langue ou, au moins, admirer les écritures qu’il méconnaît peut-être. Enfin, après avoir terminé cette histoire, la morale apparaît clairement ; gageons que le lecteur sera incité à réfléchir à ce qu’il détient avant d’avoir envie de se plaindre de ce qu’il ne possède pas encore.