Le jour anniversaire de ses neuf ans, le petit narrateur Kaï décide qu’il est passé dans le monde des grands : les bisous pour s’endormir le soir, c’est fini, et tant pis si le grand-père baveux a la larme à l’œil. De toute façon, l’école reprend et il a autre chose à penser. Par exemple, le nouveau venu, Pascal, petit blondinet frêle, semble bien silencieux et triste. Kaï va chercher à lui rendre le sourire, et il l’invite chez lui. Là, en voyant le grand-père de Kaï, Pascal fond en larmes : il a perdu son propre papy il y a peu de temps. Kaï réfléchit… puis prend Pascal dans ses bras. Il comprend alors que les bisous, ça peut être utile !

Le sujet est provocateur : quel enfant, a priori, ne voudrait pas de bisous ? En même temps, nous savons bien que les plus jeunes aiment à montrer leur « indépendance » ! A partir d’un présupposé extrême, Thomas Gornet brode une histoire de cour d’école simple mais éclairante. Kaï n’avait pas imaginé l’impact psychologique des bisous, tantôt consolateurs, tantôt rassurants : il le découvre en sachant écouter son cœur, qualité certainement due à une éducation attentive (et pleine de bisous). Illustré avec beaucoup de symbolique, un petit roman rafraîchissant et sans enjeux si ce n’est celui, crucial, de l’amour de son prochain…

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Qui a dit que les bisous, c'est pour les bébés ? À 9 ans, Kaï sent qu'il est passé du côté des grands. Il a donc pris une décision importante : il ne veut plus de bisous. D'une part c'est mouillé, et puis, c'est ridicule, à son âge ! Rien ne pourra le faire changer d'avis. Enfin, peut-être...