Défense de la Com et de l’illustration à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg
L'ESADS oppose un démenti à certaines informations publiées récemment dans la presse écrite et audiovisuelle
Par la voix de son directeur, Otto TEICHERT, l'Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg (ESADS), réfute les informations relayées depuis janvier dernier faisant état d'un nouveau projet d'établissement, initié par la direction de l'école, qui fragiliserait la filière « communication ».
« L'ESADS est composée de quatre options : Art, Communication, Design et Objet.
Cette ouverture permet aux étudiants de bénéficier d'une formation supérieure diplômante dans le domaine des arts plastiques », rappelle Otto TEICHERT, avant de poursuivre :
« Par la découverte, la connaissance puis l'approfondissement des processus de création - tant historiques que contemporains et en s'intéressant aux interconnexions avec d'autres disciplines, les étu~iants sont en mesure d'en apprécier les enjeux et la complexité.
« La pédagogie à l'oeuvre dans l'établissement favorise tout autant l'engagement dans l'option choisie que les expériences transversales et les partenariats extérieurs.
La diversité des enseignements dispensés et l'attention portée aux projets et désirs exprimés par les étudiants fondent la vitalité de l'ESADS. Ceux-ci sont ainsi capables de se confronter à une multiplicité de pratiques artistiques et expressions d'auteurs, alliant les exigences du professionnalisme, les dimensions de la recherche et celle de l'utopie.
« Cet attachement de l'école à une pédagogie et à des cheminements pluriels mérite d'être rappelé, au moment où des interprétations erronées, sectorielles et réductrices ont été portées sur la place publique.
« Cette polémique nuit à la qualité des débats internes et à la mise au point de notre projet d'établissement - en concertation étroite avec celui du Quai, Ecole supérieure d'art de Mulhouse - dont les évaluations respectives par l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES) doivent intervenir cet été.
« La reconnaissance du grade de master pour les diplômes nationaux supérieurs d'expression plastique (DNSEP), préparés par l'Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, est un enjeu qui mérite les contributions et l'énergie de tous », conclut le directeur de l'ESADS.
Strasbourg, le 4 février 2010
Des affirmations erronées concernant l'option Communication de l'ESADS - Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg ont été diffusées depuis mi-janvier, selon lesquelles cette option seroit menacée dans les mois qui viennent. Un nouveau projet d'établissement serait en préparation, qu'il remettrait en cause les formations existantes et la diversité des enseignements dispensés jusqu'à présent.
En tant que directeur de l'ESADS, je récuse ces rumeurs infondées et toutes interprétations auxquelles elles ont donné lieu. Je m'étonne que le débat en cours sur le projet d'école, mené avec les collèges enseignants des quatre options de l'ESADS,soit porté sur la place publique et de cette façon.
Une étude est en cours pour les prochai,nes années, sur la base d'une maquette pédagogique revisitée, précisément pour garantir la pérennité et la résonance des filières actuelles au sein d'un établissement, en charge avec celui de Mulhouse, d'une offre d'enseignement artistique plurielle, complémentaire et de haut niveau dans le Rhin supérieur.
S'agissant de l'intérêt que je porte aux enjeux spécifiques à la communication et au design, notamment au graphisme et aux pratiques du dessin et de l'illustration, je m'étonne qu'il puisse être permis d'en .douter si l'on se réfère à mon parcours, aux commissariats d'exposition et à la diversité des éditions que j'ai été amené à concevoir, soutenir et promouvoir : la dernière en date (octobre 2009) étant l'ouvrage consacré à l'artiste néerlandais Paul van der Eerden, réalisée en partenariat avec. Les éditions Buchet et Chastel. J'y ai invité, un des illustrateurs enseignants de l'ESADS, avec l'accord du directeur artistique des Cahiers dessinés, à en rédiger la préface.
Strasbourg, le 10 février 2010
Otto Teichert
Comme vous avez dû le remarquer,
la lettre du directeur de l’ESAD,
en annonçant des généralités
qui pourraient même être reprises
par l'option Communication,
ne donne pas de garanties
pour la sauvegarde, ou plus, au renforcement
de ce qui fait la force de l'école de Strasbourg,
la formation à l’image de communication,
en Communication Graphique,
en Didactique Visuelle et en Illustration.
L'inquiétude, l'émoi des enseignants
est une réalité qui n'est tout de même pas sans fondement !
Je rappelle que lorsque que j'étais responsable
de l'atelier d'illustration, j'ai toujours dû me battre
pour qu'il puisse continuer à exister sous la forme
qui le rendait performant, divers et efficace.
Il a été créé juste après 1968,
quand il était encore interdit d’interdire
Dès les années 75/80 le Ministère
ne voulait plus entendre parler d'ateliers,
mais avait fini par admettre "une spécificité" à Strasbourg.
Cette lutte permanente a peut-être même donné
de la vigueur à cette formation !
C'est un vrai combat, plus profond qu'on ne le croît
(Jean Claverie à Lyon en sait quelque chose)
Merci de défendre ces valeurs auxquelles on croit ,
ces formations reconnues, ces métiers passionnants.
Ils en valent la peine pour les jeunes qui rêvent de devenir
auteurs dans ce magnifique médium qui est le
langage Texte/Image.
Claude Lapointe