Le chapeau – Et c’est toujours la même histoire

Auteur :

Marcus Malte

Illustrateur :

Rémi Saillard

Editeur :

Syros

Thèmes

Poésie

Votre avis sur ce livre

L'avis de Ricochet

Le vent souffle, fait pencher les arbres, soulève les écharpes et fait s’envoler un chapeau, un tout petit chapeau, qui devient le vrai héros de cette histoire. On le suit de page en page. A chaque fois, la situation est différente. Ici, il sert de barque à une grenouille, là il devient le déjeuner d’un gros poisson…Enfin, il termine sur la tête d’un pêcheur, jusqu’au moment où le vent se remet à souffler très fort…La chaîne des événements n’est donc pas prête de s’arrêter comme le temps qui s’écoule, indifférent à tout et à tous. Le texte a la forme d’un long poème, dont certains éléments - intéressants pour leur son, leur sens ou le rythme qu’ils imposent - sont mis en valeur par une mise en page adaptée et un jeu sur le caractère des lettres. Un album qui est une façon de s’émerveiller du vivant, du hasard des rencontres et des surprises de la vie.

Pascale Pineau

L'avis des internautes

Les avis exprimés ci-dessous n'engagent que leurs auteurs

le 06/17/2008 11:00

Cet album m’a trop touchée car j’aime les dessins, qui ont des traits. L’histoire est courte, douce, elle rime, c’est comme un poème.
Je me demande si c’est le même personnage qui retrouve son chapeau melon ou une autre personne.

le 06/17/2008 10:59

Un chapeau s’envole et fait des rencontres : oiseaux, grenouille dans un ruisseau qui l’entraîne jusqu’à l’océan. Ils sont mangés par un poisson. Un homme pêche le gros poisson et découvre le chapeau et la grenouille. Il est content de ne pas rentrer bredouille… Le vent se met à souffler et voilà le chapeau qui s’envole à nouveau !
J’ai bien aimé cet album car on a l’impression que le chapeau aide la grenouille, le poisson et aussi l’homme.

le 06/17/2008 10:58

Un chapeau se prend pour un oiseau ; une grenouille rêve de la mer et saute dans le chapeau ; un poisson n’a rien mangé …
Les illustrations sont bien placées, décorées, et mouvementées. Il y a aussi des reliefs. La première et quatrième de couverture forment une seule image : c’est joli. Les arbres sont penchés et on voit les branches à l’intérieur. Les couleurs montrent que cela se passe dans un pays chaud. Les vagues sont bizarres : on dirait des rouleaux. Quand l’homme est en train de pêcher, on dirait des morceaux de sable à la surface de l’eau.
Dommage que ce soit si court car c’est un album qui donne envie de lire : il est un peu rigolo, passionnant et ludique.