La comptine des perroquets

1,2,3 petites têtes d’oiseaux stylisés sur la couverture, de couleurs vives, sont prêtes à chanter « la comptine des petits perroquets. » Fondée sur la répétition, la comptine est initiée par une voix et répétée par une autre, tandis que le dessin renforce la ritournelle. La fantaisie éclate dans l’usage des couleurs. Le nuage est vert comme un feuillage, les trois gouttes de pluie sont jaune, rouge et bleu. Couleurs primaires et représentation symbolique enclenchent un cycle qui colle parfaitement au genre de la comptine puisque le texte et l’image forment une boucle que l’on peut répéter : l’image de la couverture est aussi celle qui clôt l’album. Edouard Manceau excelle dans la figuration de la poésie enfantine qui suscite plaisir et amusement. Une grande simplicité de moyens au service de l’efficacité narrative et ludique .