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Date de publication
Age-cible

La vérité qui est en moi

Nathalie Peronny
Roman
à partir de 15 ans
: 9782361932701
16.50
euros

L'avis de Ricochet

Deux adolescentes disparaissent de Rosewell Station, petit village côtier des Etats-Unis. Lottie est retrouvée morte, son corps gisant à la surface de l'eau. Deux ans plus tard, Judith réapparaît mutilée (on lui a tranché la langue) et donc muette. Aucun villageois ne cherche à comprendre ce qui lui est arrivé. Au contraire, elle est rejetée de tous, y compris par sa propre famille qui la surnomme désormais « Lombric ». Seul son amour pour Lucas (elle s'adresse à lui tout au long du récit) maintient la jeune femme debout. La roue tourne lorsque Rosewell Station devient la cible des Continentaux. Judith est persuadée que seul son ancien bourreau peut arrêter cette guerre. Morte de peur, elle défie ses démons d'antan pour demander de l'aide à cet homme aux multiples facettes. Mais une fois encore, son courage et sa bravoure ne sont nullement récompensés...

L'histoire se déroule à la fin du XVIIIe siècle, pendant la guerre d'indépendance américaine. En découvrant l'univers rude et sans pitié dans lequel évolue Judith, on se surprend souvent à penser que la mort serait préférable à cette vie-là. Puis, un rayon de soleil apparaît sous la forme d'une amie bienveillante qui réapprend à notre héroïne à parler et du coup à exister. Mais rien n'est gagné au milieu de ces villageois bourrés de préjugés et animés par la haine des autres, surtout des femmes traitées comme des êtres mineurs. Contre toute attente, le dénouement final offre au lecteur un moment de douceur bien mérité. Une lecture légèrement déprimante, qui colle au contexte de l'époque.

Présentation par l'éditeur

Il y a de cela quatre ans, Judith et sa meilleure amie ont disparu du village de Rosewell Station sans laisser de traces.

Deux ans plus tard, seul Judith est revenue, définitivement mutilée – la langue tranchée –, et s’est vue mise au ban de sa communauté.

Incapable de parler, refusant de s’expliquer, la jeune fille vit depuis tel un fantôme hagard dans sa propre maison, ne s’adressant qu’en