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Date de publication
Age-cible

Les anges pleurent en silence

Roman
à partir de 12 ans
: 9791021402621
12.95
euros

L'avis de Ricochet

Jour de rentrée au collège, Rémi élève de 5° veut se faire oublier. Il craint la cour de récréation, les contacts. Appuyé contre un pilier, il souffle, malheureux, mal à l’aise. Marie, une fille de sa classe le repère. En cours de français, elle s’assied à ses côtés. C’est ainsi, côte à côte, qu’ils vont grandir ensemble. Nous suivons toute l’histoire du côté de Rémi, nous savons dès le départ qu’il est humilié par sa grand-mère, Lucienne. Petits sévices qui l’obligent à s’habiller comme son père à son époque, le harcèlent du matin au soir, sans répit. Lorsque Marie voit la claque qu’il reçoit parce qu’il a taché son pull, elle comprend ce que vit Rémi, ses réactions brusques et son besoin de ruser. Marie occupe toutes les pensées de Rémi et l’aide à supporter les misères infligées. A part le collège, la bibliothèque, les livres partagés lui réchauffent le cœur. Quand il n’est pas occupé par lui-même, la pâleur de Marie, sa maigreur l’intriguent. Très bonne élève, musicienne, Marie, fille de la bonne bourgeoisie semble avoir tous les atouts en main. Un samedi après-midi, Rémi ose aller la voir, chez elle. Belle maison ; accueil décourageant, la mère, falote, le père Martin Loisel, glacial. Pas moyen de voir Marie enfermée, l’un et l’autre font obstacle. Rémi bat en retraite mais, avant de quitter les lieux, il écoute… Marie répète son violon. Une fausse note, elle est frappée par son père.

Le roman dévoile alors son sujet : nous suivons Marie et Rémi dans leur lutte contre l’oppression parentale. Les chapitres rythment les avancées des enfants, « 56 jours avant la fin », « 31 jours avant la fin », «14 jours avant la fin», «une minute après la fin»… l’auteur nous enrôle dans cette course. Les héros ne savent pas, eux, quel est le terme mais l’intérêt des jeunes lecteurs est soutenu par cette issue que l’on pressent heureuse. Sans être caricaturaux, Rémi et Marie représentent deux types d’enfants maltraités pour des raisons différentes mais plausibles. La grand-mère Lucienne rejette sur Rémi toute sa hargne de vieille femme malheureuse, Martin Loisel rêve de gloire pour Marie et la martyrise parce qu’elle n’est pas à la hauteur de cette attente. Le dénouement est un peu trop heureux pour être vrai mais, savoir que l’autorité, du principal du collège, de la gendarmerie, peut aider est un message rassurant à entendre. Le témoignage final ancre la réalité des faits relatés et donne quelques repères. Un roman bien mené, bien écrit, pour donner de l’espoir et du courage aux jeunes lecteurs.

Présentation par l'éditeur

C’est un calvaire feutré que doit subir Rémi, sans coups ni violence, sinon celle des silences et des mots. Enfant mal aimé, dévalorisé, isolé, il supporte ces humiliations au jour le jour, les dents serrées. Ses parents, qui vivent à l’étranger pour leur travail, l’ont confié à une grand-mère qui le déteste. Élève de 5e très moyen, il est terriblement angoissé à l’idée que ses camarades voient à

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