Les mots perdus

Ce sont les vacances d'été. Antonin les passe dans la maison de famille en Bretagne en compagnie de sa belle-mère. Son père, lui, finit de travailler avant de venir les rejoindre. Antonin fait la rencontre de Rose et Jakez, deux enfants de son âge. Au cours d'une expédition sur une petite île, ils entrent dans une maison abandonnée qu'on appelle la maison de la Morte aux bijoux. Ils y découvrent une lettre coincée dans un panneau de bois. Elle avait été déposée là, en 1943, par un père en fuite à destination de sa femme et de ses enfants pour leur dire où le rejoindre. Lettre jamais récupérée. En la lisant, les trois enfants se rendent compte qu'il s'agit certainement d'une famille juive.

Ce roman très court a le mérite -et le défaut- d'aborder une pléthore de thèmes différents : problème de visa pour le correspondant de Jakez qui ne peut pas venir d'Afrique, découverte d'une nouvelle famille pour Antonin avec sa belle-mère, toute la question juive durant la Deuxième Guerre mondiale, etc. Chaque sujet aurait largement pu faire l'objet d'un livre. Quant à la Morte aux bijoux, qui est la raison de l’excursion des enfants sur l'île, il ne s'agit en fait que d'une peinture sur une boiserie. On reste sur sa faim, à moins d'imaginer soi-même des suites, ce que l'auteur voulait peut-être nous voir faire !