Superfuret

Noémie est un peu inquiète : depuis le début de l’année scolaire, des vols ont lieu dans sa classe. Rien de grave, mais suffisamment pour qu’elle décide de mener l’enquête avec ses amies Léa et Jeanne. L’allié indispensable est Mouche, le futé furet de compagnie de Noémie. Très vite, l’animal repère un inoffensif et solitaire garçon, Etienne. Bravant la loi, les petites filles se rendent compte que c’est effectivement bien lui le voleur. Mais pourquoi a-t-il commis ces actes dignes d’un kleptomane tant le butin est hétéroclite ? Etienne explique en sanglots : il est maltraité par sa belle-mère et son père ne le croit pas. Attention, Noémie et Mouche n’ont pas dit leur dernier mot…

Racontée par Noémie, la petite enquête policière du début devient vite drame familial grave. Et pourtant, l’histoire coule de manière limpide, car on a irrésistiblement foi en les talents de Mouche, personnage à part entière quoi change du chien ou du chat. Il est drôle, il est malin, il aime la glace à la fraise. Vous l’aurez compris, le traitement naïf dédramatise le propos, les adultes sont complètement hors jeu dans le déroulement de l’action, et Etienne perturbé sera sauvé par ses copines d’école. Les illustrations modernes détonnent un peu dans l’ensemble au ton enfantin, et puis finalement leur côté abrupt rappelle que nous parlons bien de violence…