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Date de publication
Age-cible

Mon plan d'action pour jeunes sorcières très amoureuses

Roman
à partir de 12 ans
: 9782953979206
13.00
euros

L'avis de Ricochet

Angésigèle Von Wienenberg, dite Gigi, fulmine : comment elle, jeune sorcière intelligente, a-t-elle pu tomber dans le piège de l'amour aux ridicules petites ailes ? Il faut dire que le nouveau du collège, Lucas, possède un physique de rêve... qui attire aussi la sublime Lydia ! Avec l'aide de sa meilleure amie Meli, Gigi met au point un P.A.S.T.A. : un Plan d'Action pour Sorcières Très Amoureuses, qui vise à faire tomber Lucas amoureux de Gigi, en utilisant de compliqués sortilèges. Toute action magique doit bien entendu rester secrète. Les deux jeunes filles font ainsi apparaître de mignons boulamous rettes à poils longs, transforment Gigi en souris, invoquent la bande des sept cupidons... Les résultats sont plutôt moyens, et c'est la vie elle-même qui va se charger de résoudre le problème de Gigi.
Roman tonique et humoristique, Mon plan d'action... aurait tendance à en faire un peu trop : exclamations, grognements, phrases alambiquées, la narratrice Gigi est une extrême. Et puis, au fur et à mesure que l'action avance, l'atmosphère se calme. On est vite captivé par les inventions drolatiques autour de la sorcellerie, quitte à oublier par instants l'intrigue et cette histoire d'amour mal commencée. La façon dont la magie est considérée séduit particulièrement : insérée et inspirée dans la vie des humains, elle comporte peut-être encore des ingrédients basiques (crâne de sphinx en gelée, poils de momie d’Égypte, sang de vampire de l'ancien monde, etc.) mais ces derniers s'achètent en promotion dans le très contemporain centre commercial Mimineland. Le reste à l'avenant emporte à la façon d'un tourbillon léger, fantastique. Avec des coupures en chapitres clos, le rythme justement dosé fait au final adopter cet amusant roman. Un regret : les illustrations, datées, limitent l'imaginaire du lecteur.

Présentation par l'éditeur

EXTRAIT Mais jamais, ô grand jamais, moi, Anségisèle de Wienenberg (c est mon nom !), alias Gigi (c est mon surnom !), je n avais fait une bêtise à ce point S-T-U-P-I-D-E ! Oui ! Stupide comme un tatou-garou ! Bête comme une mandragore du dimanche ! Idiote comme un nain de jardin en chemise à carreaux, et même si ça me fait vraiment mal de l avouer, encore plus débile que mon propre frère, et ça