Le mensonge du siècle

« Il allait falloir que je me trouve un bon éditeur ». Cette dernière phrase du livre permet tout à la fois de résoudre ce récit en forme d’énigme et d’affirmer un genre, celui du journal-souvenir dans la science-fiction. Fabrice Colin joue ici avec de nombreux lieux communs du genre pour mieux les détourner et s’en amuser. Depuis que la guerre contre le San Armadillo a commencé, sous prétexte que ce pays détiendrait « des armes de destruction massive », la côte du président est au plus bas. Le gouvernement américain, dans ces conditions, souhaite vivement détourner l’attention de l’opinion publique. Les conseillers du président américain imaginent alors un faux débarquement des extraterrestres… mais le pire, c’est que de vraies soucoupes volantes font leur apparition.
Alors qu’il de gagner un concours, Jason Palomino, jeune français surdoué de 14 ans, part vivre à New York avec sa famille. Il fait la rencontre de Cool Adamson (fils d’un producteur milliardaire), de sa sœur Sweet, et de Tim Forrest qui n'est autre que le fils du Président des États-Unis. La mission de Jason : sauver le monde. Une parodie, sur fond d’histoire et d’actualité, Fabrice Colin sait traiter son sujet avec beaucoup d’humour et de perfidie. Une intrigue rondement menée (avec règlement de compte en prime, notamment envers Paolo Coehlo), pour un roman captivant.