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Date de publication
Age-cible

Bonne nuit, sucre d'orge

Roman
à partir de 13 ans
Réédition
: 2020977893
9.50
euros

L'avis de Ricochet

Dans l’Allemagne d’après-guerre, Gaby, sa mère et son frère Achim, survivent difficilement. L’hiver est là, le père est mort. Dès le premier chapitre, toute l’ambiance du roman est installée : on frappe à la porte, la nourriture est spartiate, un ami du père disparu débarque dans le foyer. Très vite, « oncle Malsch » s’installe définitivement et devient le beau-père de Gaby. C’est Achim qui d’abord devient le souffre douleur : on lui coupe les cheveux, il doit prendre des douches froides. Gaby, en revanche est un peu gâtée. Son nouveau beau-père, alcoolique, est attentionné, presque tendre. Mais très vite, cette attention, dont elle est l’objet se précise. Des premiers attouchements aux violences sexuelles, le corps de Gaby se révolte. Malade, souffrante, la jeune fille culpabilise, ne comprend pas pourquoi tout le monde se tait devant cet homme violent (la mère ne dit rien, les médecins ne semblent pas vouloir voir). Après un long calvaire, à 17 ans, Gaby parviendra à échapper à ce tortionnaire, délaissant sa famille et l’amour de sa mère.

L’auteur raconte ici son propre parcours. En postface, Heidi Hassenmüller souligne que ce roman a été écrit « dans l’espoir que ce texte aide les jeunes filles concernées à rompre leur silence ». Ce livre a connu un très grand succès outre-Rhin et a donné lieu a de nombreux témoignages. L’éditeur français, en fin d’ouvrage, a d’ailleurs pris soin de donner le liste des numéros de téléphone utiles.

Si la lecture de ce roman est souvent grave, parfois pénible, il n’en est que plus fort et émouvant.

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Roman
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