La question des Mughdis

Jeune lycéenne mûre et très observatrice, Coline est invitée à passer les vacances de Pâques avec sa famille dans un manoir en Angleterre. La demeure appartient à Kamalika et Nigel Tweedy, les parents d’Amogh : un camarade de classe de Coline. C’est même son tout nouvel ami, juste un ami… Mais petit à petit, lorsque leurs mains vont se toucher et leurs regards se croiser, ils vont prendre conscience de leur attirance mutuelle et de leur amour naissant. Ceci dit « La question des Mughdis » n’est pas une histoire d’amour. C’est plutôt le portrait d’une famille un peu loufoque (une grande sœur en pleine crise d’adolescence, une petite sœur qui n’a pas sa langue dans sa poche, une mère-paquet de nerfs et un père légèrement amorphe) qui passe quelques jours chez un couple anglo-indien, guindé et à moitié coincé. Les remarques de Coline sont là pour mettre en lumière les travers de chacun. De toute évidence, l’auteur s’est amusée à écrire ce texte en puisant son inspiration dans la vie de tous les jours et ses rencontres multiculturelles. Les personnages ne sont malheureusement pas inattendus et surprenants. Cela ne sonne pas toujours juste. L’auteur souligne un peu trop son propos, et le mystère des Mughdis ne pèse pas lourd dans le roman. De petites touches éloquentes auraient eu un meilleur effet…