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Age-cible

Le secret du maître luthier

Roman
à partir de 12 ans

L'avis de Ricochet

Une course poursuite pleine de suspens dans l¹Italie du XVIII° siècle (à partir de la 4°)

"Le secret du maître luthier dévoile, à la fin du roman le nom du fameux maître Antonio, qui meurt dans les premières pages du texte : il s'agit d'Antonio Stradivarius, le plus célèbre luthier qui ait jamais existé. On ne sait pas grand-chose de la vie d'Antonio Stradivarius, et sa date de naissance reste obscure elle aussi (1644 ou 1648-49). Les rares informations que l'on possède proviennent du Musée Stradivarius où sont conservés des outils et des dessins de son atelier, légués par son plus jeune fils à un aristocrate, et parvenus ensuite jusqu'à la ville de Crémone, où il vivait, et où se situe l'action du roman. Bien que quasi-analphabète, on sait seulement que Stradivarius s'est distingué par des recherches très poussées autour du violon. Il recherchait plus de puissance dans la sonorité, et dans ce but, commença par modifier les voûtes et les formes de ses instruments avec une précision unique et un sens de l'acoustique qui en font un maître. Et son fameux secret, une invention de romancier ? Longtemps, l'on a pensé que l'excellence de ses violons provenait d'un vernis qu'il composait et appliquait lui-même d'après une recette secrète aujourd'hui disparue. Il apparaît plutôt, contrairement à ce qui est développé dans le roman, que le vernis n'avait rien d'exceptionnel : il était semblable à celui utilisé par les ébénistes et pouvait être préparé par les apothicaires. En revanche, le caractère unique des violons de Stradivarius était dû à la façon dont il choisissait les bois de ses instruments (le bois pour le " fond " de l'instrument, notamment était très important). Antonio Stradivarius utilisait des sapins de qualité supérieure. La sélection était soigneuse et le traitement très méticuleux : après la pose du vernis, le bois ne devait sécher qu'au soleil ou par temps brumeux. Mais si secret il y a , il réside surtout dans la perfection des proportions entre les différents éléments qui composaient la caisse du violon (tables, voûtes, FF, etc.).

Mais que nos lecteurs les plus rêveurs ne soient pas trop déçus quand même : une herbe mystérieuse appelée " gratteron ", que l'on ne pouvait cueillir que sur les bords du Po, était réputée inimitable pour le polissage de l'instrument. Antonio Stradivarius connaissait-il le secret ?"

Postface de l'éditeur.

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