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Date de publication
Age-cible

Le commencement de la fin (du monde)

Roman
à partir de 14 ans
: 9782350009339
16.95
euros

L'avis de Ricochet

« Je sais que le Mal occupe le monde, et qu'il n'est pas bête. Alors c'est à nous d'être plus rusés. » (p. 296)
Marco a quatorze ans, et l'impression de ne pas voir le bout d'un long tunnel. Pour lui, la fin du monde a commencé. Son copain Banane se drogue, son père lui préfère son boxeur amateur de frère aîné, et sa mère fatiguée le regarde à peine. Dans sa banlieue morose, le collège n'apporte pas vraiment de solution, et Marco est bientôt enrôlé par un dealer, Omar Big Chief. Sa vie devient dangereuse. Heureusement, le joli sourire de Chantal et l'attention du professeur d'histoire-géographie lui permettent de ne pas sombrer dans le désespoir...
Quoique, faut-il parler de désespoir ? Le récit du jeune homme n'est jamais totalement noir. Marco est peut-être désabusé, mais cela ne l'empêche jamais de vouloir continuer, d'imaginer un avenir (lequel reste une question en suspens). Il rêve souvent à des blanches maisons remplies d'amour et des petits oiseaux/papillons qui volettent, c'est lui-même qui sait devoir refréner ses envolées lyriques. Marco est au fond un garçon solide, capable de soutenir les autres, en priorité son copain Banane, vrai cabossé de la vie.
Observateur, il comprend que personne n'est mauvais, mais que tout le monde est victime d'un système qui court à sa perte. Sa façon vivante et naturelle de parler du quotidien atténuerait presque la violence des situations auxquelles il fait face. De fait, on n'attendait plus la fin sanglante, surtout juste après cette scène émouvante avec le professeur, homme de bien à l'écart mais à l'écoute.

Il est souvent utilisé des formes courtes, jugées plus percutantes, pour parler des banlieues et des jeunes qui y vivent. Jean-Marie Firdion a choisi un histoire au long cours et exprime ainsi un malaise latent et global, grave mais pas sans ouvertures. Un roman pas facile, juste.

Présentation par l'éditeur

Marco, 14 ans, en prend plein la tête. Quand on est adolescent et qu'on n'aime pas la castagne, la vie en banlieue n'est pas toujours un pur bonheur, surtout avec un frère boxeur qui le prend pour un punching-ball. De surcroît, avec un ami Jean-Baptiste, dit Banane, qui préfère la beuh à l'assiduité au collège, les soirées réservent des surprises stupéfiantes. Les petites frappes et les caïds

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