Le Grand amour

L’histoire est trop courte dans cet album. On a envie de savoir à la fin si elle va en voyage de noces ou si elle retourne dans sa fourmilière présenter son mari… Par contre, j’ai aimé quand Zigomène déclare son amour, et qu’elle traite l’éléphant de gros balourd, de gros tas de graisse, parce qu’il ne l’entend pas ! C’est amusant car on ne traite pas quelqu’un de tous les noms pour déclarer son amour ! J’ai aimé la leçon de l’histoire qui est : on peut être amoureux de quelqu’un même s’il est complètement différent de nous. Ronan Badel dessine toujours les expressions de visage amusantes : quand Zigomène s’énerve, quand elle a le mal de mer et qu’elle est verte avec ses antennes froissées.

Les illustrations sont des peintures humoristiques, avec des gros plans sur l’éléphant et sur la minuscule fourmi. On lit dans les yeux des animaux leurs sentiments. Les personnages sont parfois joyeux, ou alors dormeurs… Le rêve de Zigomène est assez étonnant : elle s’obstine à vouloir le réaliser. Elle veut épouser un mari plus grand qu’elle. Cela sort de l’ordinaire. Tout au long du livre, j’ai beaucoup ri et pris plaisir à regarder les détails comiques des illustrations. Les lettres sont en caractère gras aux moments forts comme « Tu me réponds à la fin » hurle Zigomène.

Zigomène la fourmi veut un mari mais un grand ! Elle refuse les autres fourmis et se fait chasser de la fourmilière. Elle décide d’épouser un éléphant du zoo, grimpe sur son dos, lui crie qu’elle l’aime, qu’il est beau, etc… Il ne l’entend pas. Elle se met alors dans son oreille. Mais il croit qu’il rêve.
Je trouve que ce livre est drôle parce que la fourmi est toute petite et l’éléphant gigantesque. J’aime la 1ère et 4ème de couverture car les illustrations se suivent. Les pages de garde sont marrantes car au début de l’album il y a une mouche, et à la fin la queue de l’éléphant la chasse.

Zigomène, une fourmi polie, belle et courageuse, cherche un mari grand. Elle se dit qu’au zoo elle trouvera sûrement : elle voit un grand éléphant, grimpe jusqu’à son derrière et se met à crier « Monphant, que tu es grand ! Que tu es beau ! ». Mais aucune réponse. Elle crie plus fort. Elle se dit qu’il n’entend pas car il est tout devant et elle, elle est tout derrière. Elle se met à marcher jusqu’au tout devant. La nuit tombée, l’éléphant se couche. Elle lui dit qu’il est grand et beau. Il croit rêver…
C’est un album rectangulaire où la première et quatrième de couverture ne forment qu’une seule image : un éléphant où on ne voit pas ses pieds, ni son derrière.
L’auteur a voulu nous dire avec humour que l’on peut vivre avec ceux différents de nous.