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Date de publication
Age-cible

Petits contes de sagesse au pays de Wardé

Sélection des rédacteurs
Recueil
à partir de 6 ans
95 pages
: 9782081492585
12.00
euros

L'avis de Ricochet

« Kan ya makan », Il était une fois, une jolie petite fille, Wardé. Pour cette petite fille joyeuse qui vit dans un Moyen-Orient heureux, le Liban sans doute, Kochka écrit au fil des histoires du soir, un bouquet de contes de sagesses, entre Wardé, « la rose », et son père Moujdir.

La structure du recueil alterne brefs contes et dialogues entre le père et sa fille où est explicitée la « morale » de l’histoire. Ce n’est pas à proprement parler un ouvrage didactique mais une façon pour Kochka de renouer avec une des sources de la littérature enfantine, les contes de sagesse, comme le dit la conclusion, « pour éclairer nos jours […] et appliquer humblement ».

Chaque conte expose une situation concrète porteuse d’une valeur morale : la liberté avec l’oiseau mort, l’amitié et la persistance de ce qu’on garde en soi malgré l’éloignement, la relativité de la compétition, les trésors cachés en chacun. Car le message de Kochka est fait de douleur, de mort, d’exil, du manque de confiance en soi, mais aussi et surtout, de tout ce qui permet de les dépasser, comme l’écoute de soi et des autres, ou le regard sur la nature et l’attention qu’elle requiert. L’arbre qui savait marcher nous parle de ce qui nous suit dans l'exil où que nous soyons. Le dernier donne la parole à Dahdah, handicapé par sa petite taille mais qui, sortant perdant d’une course, est gagnant par les merveilles qu’il découvre et partage. Après la formule rituelle Kan ya makam, Kochka construit ses histoires avec peu de personnages, orientés par une question que le lecteur ou l’auditeur va découvrir. Il chemine avec l’autrice vers la résolution que le dialogue père/fille transforme en leçon de sagesse. Le pas grand-chose qui devint beaucoup illustre parfaitement la démarche. Un paquet sans expéditeur ni destinataire devient une lampe « magique » parce qu’elle illumine une maison après l’autre. Comme un galet qui roule de lieu en lieu, d’une oreille à une autre, l’autrice dispense cette sagesse modeste et tellement nécessaire où chacun a sa place, sa valeur, avec et par les autres. Un à un, les contes forment une fleur délicate, pétales de rose, offerts à qui s’en saisit grâce à Wardé.

Un livre pour animer des ateliers de réflexion ou pour le tendre tête-à-tête du soir, une main tendue pour transmettre et apprécier ce qui nous fait humain.

Présentation par l'éditeur

Tous les soirs, Wardé écoute son père lui raconter de merveilleuses histoires qui célèbrent la tolérance et la bienveillance. Comme celle de Salwa et Dajaja qui, face à leur séparation à venir, échangent un serment d’amitié, ou celle de Junayna dont la gentillesse transforme une sorcière en fée…

Kan ya makan, il était une fois… 20 contes remplis de sagesse.

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