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Age-cible

Les Todds (T.1). L'étrange héritage de l'oncle Déprius

Isabelle Enderlein
Roman
à partir de 10 ans
: 9782012038646
12.90
euros

L'avis de Ricochet

Polly est née humaine dans une famille de sorciers : pas facile de manger ses spaghettis dans le noir quand les autres, nyctalopes, avalent leur salade de cloportes ! La famille hérite d'un manoir forcément lugubre à souhait, le père déménage son entreprise de pompes funèbres, et Polly doit changer d'école. Heureusement, elle se fait un nouvel ami, Hannibal, petit chien enchanté avide de caresses. Et elle rencontre Otto Busse, souffre-douleur de deux affreux jojos de sa classe. Le cœur sur la main et les idées folles, Polly mobilise ses frères et Hannibal pour rendre la paix à Otto.

Les Todds sont une famille Addams comme les autres, racontée avec humour et détails ragoutants par un narrateur externe observateur et de qualité. L'auteur suit une intrigue simple, même préoccupations humaines et versant (pas si) maléfique, tout en posant des jalons pour les tomes suivants. C'est facile à lire, absolument prenant pour les jeunes lecteurs de 10-11 ans.
J'ai été surprise par les dessins, un univers tout en angles pointus, qui correspond en fait assez aux descriptions. Une fois qu'on s'y habitue, il faut reconnaître qu'ils accompagnent avec une certaine force ces aventures un peu dingues destinées à se faire peur pour de rire. L'idée générale est de préférer les bizarres Todds aux fuyants humains (excepté Otto) : pari gagné, le lecteur prendrait bien un jus d'araignées avec son yorkshire augmenté sous le bras ! A noter quand même l'absence regrettable de chat noir (pour le moment).

Présentation par l'éditeur


Pas facile d’être la seule humaine de la famille ! Chez les Todds, des parents aux frères jumeaux, tout le monde a du sang d’enchanteur ou de sorcier dans les veines. Sauf Polly qui préfère les fleurs aux orties, le bus au corbillard, et la blanquette de veau au pudding d’asticots. Aussi, quand ses parents décident d’emménager à Sacrain, dans une demeure lugubre dépourvue d’électricité, la situation prend des allures de catastrophe. Trop, c’est trop !