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Date de publication
Age-cible

Les minuscules

Sélection des rédacteurs
Album
à partir de 9 ans
32 pages
: 9791092353730
13.00
euros

L'avis de Ricochet

Depuis plusieurs années déjà, autour de Bassem, la guerre fait rage, mais malgré tout, il faut bien vivre… Soudain, alors que le jeune garçon se rend à l’école, la catastrophe arrive... Une bombe a soufflé sa maison et ses proches ont disparu. Ses parents, ses deux sœurs, le petit magasin créé par le grand-père sous l’appartement : de tout ce monde familier, il ne reste plus rien, rien qu’un trou, un grand trou vide. Alors Bassem se met en marche, il avance, sans but, sans même oser pleurer. Il rencontre Nawal, cette vieille femme qu’il croisait chaque matin sur le chemin de l’école. Plus loin, il entend quelques notes de musique, si légères : c’est un jeune homme qui joue du piano sur un tas de gravats. Puis il croise Shadia, son amie et l’instituteur, et ensuite, un rescapé venu proposer de l’eau. Au milieu du tragique, des solidarités se créent, des mains se tendent pour s’offrir ces petits bonheurs minuscules qui font renaître l’espoir dans le cœur de chacun. Et c’est alors que dans le chaos de la guerre, une troupe d’artistes ambulants crée le merveilleux. À partir d’une porte arrachée, de quelques bouts de bois et de fil de fer, un spectacle de marionnettes est improvisé et les visages s’illuminent.

Dans la postface du livre, Claude Clément raconte comment l’idée de cette histoire lui est venue en tombant sur une photographie, sur laquelle apparaît un théâtre de marionnettes au milieu des ruines, pendant la guerre en Syrie. Avec une belle prose, à la fois sensible et juste, l’autrice réussit ce tour de force d’aborder un sujet difficile, celui des enfants victimes de la guerre avec tout ce qu’il contient d’horreur et d’absurdité, tout en célébrant la vie dans un récit profondément humain.

Les illustrations à base de collages de Tildé Barbey sont de la même veine. Les personnages au départ enfermés dans leur solitude, finissent par retisser le lien, passé l’effet de sidération. Autour d’eux, jaillissent des poussières de sable : sont-elles les derniers débris d’un monde réduit à néant ou de minuscules grains de lumières qui laissent entrevoir un meilleur avenir ?

Présentation par l'éditeur

Le jour où la catastrophe eut lieu, Bassem se rendait à l’école. Il n’y avait plus que ruines autour de lui. Autant dire rien... Soudain, dans le silence qui succédait toujours aux déflagrations, il entendit une musique. Au sommet des gravats, un piano. Assis devant l’instrument, un jeune homme jouait...

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