Les idées sont de drôles de bestioles

Sélection des rédacteurs

Prix Imaginales - catégorie album ,

Grand Prix de l'illustration

Auteur :

Isabelle Simler

Illustrateur :

Isabelle Simler

Editeur :

Editions courtes et longues

Thèmes

Imagination/Fabulation,

Ecriture,

Animaux

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Votre avis sur ce livre

L'avis de Ricochet

« En discret spectateur, j’assiste au défilé flottant de mes idées. » De son trait inimitable, Isabelle Simler propose un album sur la création artistique, un brin philosophique, et surtout rempli d’imaginaire. Nous sommes d’abord dans la maison de la narratrice ; chambre pour la nuit, fond du bol le matin, bureau et stylo pour travailler. Les idées vont et viennent, s’échappent et reviennent. Puis c’est le créateur qui va à leur rencontre, sur une île, au milieu de la forêt : elles sont décidément promptes à s’échapper ! En point final vient le retour au bureau, l’idée – une sorte de petit fennec – soyeusement enroulée et couchée sur la feuille de papier…

Pour représenter les idées, Isabelle Simler a donc évidemment utilisé des animaux, son inépuisable sujet d’illustration. Nous découvrons des traits (rupestres) entrelacés pour les ébauches, des formes plus denses mais inachevées, et des métamorphoses finies, mais qui s’enfuient. Sur la troisième de couverture, elle nous donne la liste des animaux présents, nous invitant malicieusement à les retrouver, plus ou moins reconnaissables.

Une réussite enchanteresse, un sujet ardu brillamment concrétisé.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Qu’est ce qu’une idée ? Comment vient-elle, que fait-elle, où va-t-elle ? Ces questions, tout le monde se les pose un jour, mais comment y répondre, comment en rendre compte sans entrer dans d'obscures explications ?

Isabelle Simler prend ses crayons pour illustrer, à sa manière, et expliquer aux enfants les chemins que prennent nos pensées. En créant des analogies avec des animaux familiers

Isabelle Simler prend ses crayons pour illustrer, à sa manière, et expliquer aux enfants les chemins que prennent nos pensées. En créant des analogies avec des animaux familiers, elle invente un univers où les idées vivent et évoluent sous nos yeux. Poisson d’argent, silhouette de gazelle élancée ou lièvre prêt à bondir, les idées s’échappent comme des anguilles, émergent comme des têtards, surgissent la nuit comme la biche puis se volatilisent dans la nature. Le narrateur/lecteur suit ainsi le fil de la pensée en train de se faire et décrit la naissance d’une idée. Entre le monde intérieur et l’extérieur, l’idée se balade, joue, se perd et reparaît au moment où l’on s’y attend le moins. Elle connecte le narrateur à son environnement mais peut aussi l’emmener dans un univers fantaisiste et inventé. Elle est libre comme l’air.

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