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Date de publication
Age-cible

Les filles rebelles du pensionnat Notre-Dame

Florence Schneider
Roman
à partir de 13 ans
452 pages
: 9782226457011
18.90
euros

L'avis de Ricochet

Pour se faire expulser de Notre Dame de la sainte Piété, une pension catholique tenue par des prêtres, Alex décide de monter Les monologues du vagin, célèbre pièce de théâtre d'Eve Ensler. Cette idée ne fait évidemment pas l'unanimité du côté des responsables de l'établissement habitués aux concours de décoration de donuts ou aux tournois sportifs. Malgré toutes les oppositions, l'adolescente poursuit son projet et trouve même des alliés (du côté de ses pairs). Mais lorsqu'on lui propose de retirer tout ce qui peut paraître choquant et supprimer le mot « vagin » du titre, Alex hésite...

Un roman ado qui tire à bout portant sur tous les dysfonctionnements des établissements scolaires religieux. Il est mené tambour battant par une héroïne féministe, un brin provocatrice, prête à jouer Les monologues du vagin pour se tirer de là. Si ce projet ressemble à une farce au début, on se rend vite compte de l'importance d'avoir des filles comme Alex, à l'aise avec la sexualité en général, pour dépanner ses pairs. En effet, comme tout est interdit dans ce collège catholique, les prêtres brillent par leur impuissance face à leurs élèves adolescents bourrés de testostérones.

Une histoire critique, tour à tour drôle – avec des métaphores bien enlevées – et affligeante lorsqu'il est question de réécrire la pièce pour la rendre plus « acceptable ». Un récit coup de poing, dans l'air du temps, qui fait du bien.

Présentation par l'éditeur

Imaginez une fille de seize ans, dotée d’un tempérament impulsif, d’une crète rose dressée sur le sommet du crâne, de plus d’avertissements que de notes au-dessus de la moyenne, d’un vrai talent pour l’insolence et d’un penchant pour les sorties nocturnes en bonne compagnie.

Maintenant, imaginez-la dans une pension catholique tenue par les redoutables sœurs de Notre Dame de la sainte Piété, avec couvre-feu à 21h, messes quotidiennes, et surveillance constante…

Une seule solution : se faire virer.