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Date de publication
Age-cible

La plus haute branche

Album
à partir de 6 ans
: 9782924663233
23.95
dollars canadiens

L'avis de Ricochet

Elle est fière, la petite héroïne de La plus haute branche avec son nez pointu et sa chevelure rousse. Du haut de son grand arbre, elle règne en souveraine. Tout dans ce grand arbre l’impressionne : sa taille, « deux fois [celle] d’un diplodocus », son âge, « vieux comme le monde ». Mais, contrairement à son petit frère, elle n’en a pas peur. C’est même un ami fidèle, un refuge et une formidable plateforme pour observer le monde.

À travers le regard de la jeune fille, on suit les insectes, fourmis innombrables, les oiseaux, les écureuils joueurs ou bagarreurs. Lieu de ses expériences et de ses secrets, elle vogue entre terre et ciel et elle rêve. Le grand arbre concrétise le lien entre la vie de l’enfant en devenir et le cosmos. À travers ce vieil ami, elle imagine la genèse, espaces-temps mélangés ; l’arbre est le témoin de l’histoire passée et, en fait, il est même l’origine du monde.

Hélène de Blois, l’autrice, donne beaucoup de liberté, voire même d’impertinence à son héroïne : cette dernière épie ses voisins, elle « apprivoise » les fourmis. Surtout, elle sympathise avec la lune et se figure la création sur un mode affectif : la lune, trop triste de solitude, pleure sur le monde et de ces larmes naît tranquillement un arbre, celui sur lequel elle rêve.

Les illustrations d’Émilie Leduc donnent beaucoup de crédibilité et de douceur à cette vision poétique, où les verts duveteux des feuilles, les variations de bleus du ciel ou des habits tranchent avec les oranges aigrelets des écureuils et des cheveux de la protagoniste. On est heureux dans cet univers entre réel et fantaisie jusqu’au moment où l’enfant doit se rendre à la réalité, son arbre est menacé ! Du cycle de la rêverie à celui de la vie réelle, elle est confrontée à la mort de l’arbre.

Un album doux pour des questions rudes.

Présentation par l'éditeur

Perchée sur la plus haute branche de son arbre monstrueux – un géant qui fait deux fois la taille d’un diplodocus –, Elsa espionne le voisinage et passe ses journées à imaginer le commencement du monde, l’époque où la terre n’était qu’un désert vide et froid et où la Lune, seule dans le ciel, s’ennuyait. Son arbre existait déjà au temps d’avant le temps, quand les tigres aux dents de sabres et les

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Avis de lecture